« Écoutez moi, Ô peuple de Florence ! Vous qui seuls trimez le jour durant. Vous qui seuls travaillez la terre de l’Éternel ! Vous n'êtes les esclaves de personne d'autre que de notre Seigneur tout puissant ! Comme moi, vous êtes ses hommes, vous êtes ses fils et comme moi pour lui vous devrez travailler ! Même si après une longue journée de travail, le réconfort temporaire d'une goutte l'alcool réchauffera vos corps endolories, seul la piété vous offrira les clés qui mènent à l’éternelle santé, à l'éternelle bonheur, à ce lieu où la maladie, les souffrances et tous les autres maux n'existent plus. Ne buvez point les si enivrantes boissons du Machiavélique ! Ne prenez pas le corps des femmes du Sabbat ! Battez vous au nom de notre Père Jésus Christ et de son père l’Éternel, le tout puissant Créateur. Prenez les armes et purifier notre ville des maux qui la torture, offrez vous le bonheur de contenter notre Père, offrez vous une place dans sa demeure céleste et pour l'illimité vie après le trépas, la jouissance de votre âme ! »

Suite à cette prêche de Savonarole, les Florentins se déversent dans les rues de la capitale, le 31 janvier 1494, et sortent manu militari les clients des tavernes, rouent de coups les prostituées et brûlent les alcools et les jeux qu'ils trouvent un peu partout. La nuit du 31 janvier au 1er février est une nuit éclairée dans Florence, où le bas-peuple se réunit autour de bûchers et chante des chœurs religieux et prient, implorant le Seigneur de les débarrasser des impurs.

La République de Florence perd 1 de Stabilité.

"Ô toi, peuple de Florence, toi qui marche et gagne ton pain à la sueur de ton front sous le ciel de notre Seigneur l’Éternel et tout puissant ! Ô toi, peuple de Florence, tu es bien le seul qui vie de la manière. Toi peuple, tu travailles sang et haut pour entretenir des brebis perdues. Notre seigneur Jésus Christ, notre Berger, qui nous sauvas à mainte reprise par sa souffrance, aurait honte de les voir manger plus que vous tous réunis en un seul repas. Depuis mon entrée au gouvernement, je suis hébété par tant d’opulence, aussi bien chez les notables que chez les gros marchands. Ils doivent participer à l'effort ! Jugez les ! Si besoin est, prenez l'argent qu'ils vous volent depuis maintenant des centaines d'années ! Ramenez les dans le giron de notre Seigneur tout puissant par la pénitence ! Que leurs richesses servent à sauver les orphelins, à aider les veuves, à soigner les anciens ! Que le trésor de Florence, permette de nourrir les miséreux quand l'hiver viendra ! Fondons le trésor du cœur et retrouvons la justice et le pureté qui, plus que tout, contentera notre Seigneur adoré et tout puissant."

Suite à cette nouvelle prêche de Savonarole, le 12 février, le peuple florentin s'est une nouvelle fois déversé dans les rues de la capitale. Ils sont alors entrés dans les maisons de certains bourgeois et les ont pillées puis dévastées. Les maisons trop ostentatoires ont été incendiées tandis que les richesses et les œuvres d'arts étaient amassés en tas sur les places publiques de la ville ; le peuple était alors invité à se servir parmi les trésors. Aucun habitant n'osa encore s'approcher trop près de la Seigneurie, que les gardes de la ville avaient barricadé. Il est désormais à attendre une augmentation du niveau de vie des gens de la capitale et des alentours.

Perte de 20 000 Ducats d'Impôts pour la République de Florence à ce tour.
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"Ô peuple de Florence ! Que ma voix vous ouvre l'esprit et vous libère de vos fardeaux ! Notre Père le très Haut ne souhaite qu'une chose, que vous lui offriez votre amour afin qu'il puisse vous donner le sien en retour ! D'abord, l'amour de votre prochain, celui prôner par notre Père Jésus Christ, doit en tout temps être à votre esprit. Que vous, autant hommes libres que Serf, soyez ensemble pour vous aider les uns les autres ! Libérez vous de vos chaînes ! Libérez vos frères, les enfants de notre Seigneur tout puissant et éternel. Seul Dieu peut donner loi aux Hommes, mais ici à Florence, c'est un homme qui dicte sa loi aux Hommes. Que cela cesse ! Libérez vous ! Et libérez aussi vos yeux de tout le faste que contiennent les églises ! Le bâtiment mérite d'être beau, afin de montrer la puissance divine et l'amour que nous portons à notre Seigneur le très haut et puissant, mais l'intérieur doit être simple. Simplement des bancs, des autels, des cierges et une bible ! Levez vous pour vous libérez ! Levez vous pour libérez vos frères et aussi vos âmes. Mettez vous ensuite au service de l’Éternel, le tout puissant ! Écoutez moi et ensemble, nous nous rapprocherons un peu plus encore de la foi Catholique que désire notre Père dans le ciel."

Suite à cette nouvelle prêche de Savonarole, les Florentins se sont réunis sur les places de la capitale pour demander à la Seigneurie de développer les mêmes réformes que celles qui se sont mises en place à Piombino. Les chefs de file, notamment des artisans, disent que le Peuple doit se serrer les coudes et s'entraider. Finalement, les différents attroupements se rejoignent devant la Seigneurie, où la garde et l'armée sont prêtes à les recevoir, mais cela ne dégénère pas en émeute. Les Florentins laissent simplement un message à Pierre II : il faut imiter Piombino, et défendre la Principauté contre ses détracteurs en Italie.